Decazeville. Le joueur. Grégory Fabro, une fin sur le terrain

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Correspondant

l'essentiel Grégory Fabro n’a pas versé de larmes.

Il devait arrêter le rugby l’an dernier. Perclus de blessures, souffrant de ses genoux et surtout ayant subi dernièrement une opération au bras alors qu’elle n’était pas nécessaire. Désireux de finir sur le terrain, avec les copains, les amis, le pilier decazevillois Grégory Fabro a achevé sa belle carrière sur la pelouse de Prades, hier, après avoir été professionnel à Grenoble et à Aurillac. Pour sa dernière expérience, il a eu la satisfaction d’avoir connu le rugby amateur dans un club comme Decazeville, celui qui comme, il le dit, "m’a trouvé un travail".

Grégory Fabro n’a pas versé de larmes, certainement car son dernier match n’a pas eu comme terrain Camille-Guibert, un stade qui l’a adopté il y a quatre ans et pour lequel il a rechaussé les crampons, afin de filer un coup de main lorsque le club croulait sous les blessures en première ligne. "Aujourd’hui (hier) c’était compliqué, car je me disais que c’était peut-être le dernier, et malheureusement, je ne me suis pas trompé. Je suis vraiment heureux d’être venu jouer à Decazeville. Il faut connaître ces gens-là. C’est un club vraiment familial et je me rends compte que c’est l’essence de notre sport. Avec remords, il faut savoir s’arrêter mais tu ne peux que retenir ces mecs, ces dirigeants, ces entraîneurs. Il y a tout à Decazeville."

"Anthony Julian, entraîneur de Decazeville Je suis déçu de sortir comme cela. À la mi-temps, on perd 20 à 6 alors qu’il y aurait dû avoir 6 à 3, car on prend deux interceptions. En deuxième mi-temps, on a la possession, mais on n’arrive pas à avancer et on reprend une interception. Le score ne reflète pas le match. Si on doit faire un premier bilan, c’est tout de même beau de faire deux fois les phases finales en trois saisons.

Tim Bowker, entraîneur de Decazeville C’est décevant car je voulais que cela finisse autrement pour moi à Decazeville, et surtout pour les joueurs. Aujourd’hui pour moi, le plus important était d’être là avec les joueurs. J’aime ces garçons, leur façon d’être, leur jeu. Je quitte le club avec du bonheur dans le cœur car Decazeville m’a apporté beaucoup de choses. Après ma carrière de joueur, j’ai ressenti un grand vide, et depuis mon arrivée à Decazeville je me sens beaucoup mieux. Participer à quelque chose, avoir des objectifs, voir des mecs grandir, ce sont de belles choses à vivre.

Loïc Rouquette, capitaine de Decazeville Je suis forcément très déçu de notre prestation. Le score est lourd par rapport au contenu et combat que l’on a essayé de mettre durant la rencontre. On mérite peut-être autre chose sur la saison mais c’est le sport. Déçu de terminer mais je retiens notre présence dans le combat.

Frédéric Massotte, entraîneur de Prades Decazeville nous a posé beaucoup de problèmes en touche mais nous avons su compenser par une importante solidarité défensive. On a su marquer quand il le fallait. Nous avons su maîtriser le match même quand Decazeville a eu une importante domination en seconde période. L’aventure continue !

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