Jeux olympiques. "Porter la flamme a été une immense fierté" concède Stéphane Morey

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  • Sur les routes entre le Jura, et le Doubs, début 1992.
    Sur les routes entre le Jura, et le Doubs, début 1992. Collection personnelle de Stéphane Morey.
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l'essentiel En 1992, Stéphane Morey a fait parcourir 100 mètres à la flamme olympique. Un souvenir impérissable, alors qu’elle sera de retour dans l’hexagone, ce mercredi, à Marseille.

100 mètres, c’est peu, mais ce peut être aussi beaucoup.Ces 100 mètres, Stéphane Morey s’en souvient presque comme si c’était hier... et pourtant c’était début 1992, juste avant les Jeux olympiques d’hiver d’Albertville. Pendant une centaine de mètres, celui qui travaille aujourd’hui à Montauban, a porté la flamme olympique, celle-là même allumée sur le site d’Olympie. « Je me souviens qu’il faisait assez froid, mais également que c’était un samedi (sourire). J’ai couruen binôme, car tous les porteurs étaient deux. Je me rappelle aussi de notre combinaison, aux couleurs des Jeux, avec le logo, mais aussi de nos gants métalliques, un peu à la Michaël Jackson (sourire). Cela reste surtout une grande fierté. » Porter la flamme, il ne l’avait pas programmé : « Un concours avait été lancé par la Poste, je me suis inscrit, et j’ai été tire au sort. » C’est donc entre le Jura, et le Doubs (là, la mémoire est un peu défaillante), que Stéphane a eu cet honneur de faire parcourir un peu du chemin qui menait cette petite flamme au stade olympique d’Albertville quelques semaines plus tard (rappelons que la vasque olympique fut allumée par Michel Platini). « J’ai pris ça comme un jeu, mais il ne fallait quand même pas faire n’importe quoi. Nous sommes un maillon de la chaîne, mais un maillon qui ne doit pas casser. Nous avons eu plusieurs rendez-vous préparatoires pour savoir exactement comment tenir le flambeau, presque pour tout prévoir en quelque sorte. Il ne fallait aussi pas trébucher, pas se faire remarquer par quoi que ce soit (rire). On se sent observé par tout le monde, même si on ne l’est pas vraiment. »

Stéphane Morey est aujourd’hui patron de la salle de jeu Quizbox, à Montauban.
Stéphane Morey est aujourd’hui patron de la salle de jeu Quizbox, à Montauban. DDM - MANUEL MASSIP

"Ca aurait été sympa de remettre ça en 2024"

Sur une petite centaine de mètres, nul doute que Stéphane Morey se considérait un peu comme le centre du monde. Il a raison tant ils ne sont pas si nombreux à avoir cette chance de participer à sa manière à l’aventure olympique. Pour les Jeux de Paris 2024, a-t-il eu l’idée de retenter l’aventure ? « Franchement, cela ne m’a pas traversé l’esprit, mais sans doute que cela aurait été sympa. En 1992, j’avais 19 ans, maintenant je suis un peu plus âgé (sourire). Je sais que certains ont déjà porté la flamme deux fois. Moi, ce n’est qu’en une seule occasion, mais c’est un souvenir qui reste gravé à vie. » Sûr que ce mercredi, il aura un petit pincement au cœur en voyant la flamme olympique débarquer du Belém, à Marseille, avant de traverser la France. Cette flamme qu’il a portée pendant 100 mètres, en 1992.
 

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