JO de Paris 2024 : trois jours avant l’arrivée de la flamme olympique à Marseille, la grève des éboueurs continue et s’aggrave

  • Image d’illustration.
    Image d’illustration. AFP - CHRISTOPHE SIMON
Publié le , mis à jour

l'essentiel La flamme olympique doit arriver au port de Marseille ce mercredi 8 mai à bord du Belem. Problème : les éboueurs de la ville sont en grève et les poubelles s’entassent dans les rues. Alors qu’ils demandent entre autres la revalorisation du taux de pénibilité, la situation n’est pas à l’apaisement.

La flamme olympique va-t-elle arriver à Marseille alors que la ville déborde de déchets ? C’est en tout cas ce qui est à craindre. Depuis plusieurs jours, les éboueurs se sont mis en grève et ne ramassent plus les poubelles de la cité phocéenne.

Les salariés ont engagé un bras de fer avec la mairie pour obtenir une revalorisation du taux de pénibilité. Une mesure qui coûterait particulièrement cher à la municipalité.

A lire aussi : JO de Paris 2024 : voile de 800 kg, survivant d’une éruption… 5 choses à savoir sur le Belem, le navire qui transporte la flamme olympique

Une situation "inadmissible"

" À quelques jours d’un événement interplanétaire où des milliards de personnes vont avoir les yeux braqués sur notre cité phocéenne, il est inadmissible qu’on en arrive à ce stade" déclare Jean-Yves Sayag, conseiller métropolitaine délégué à la propreté, l’hygiène et les décharges sauvages auprès de BFMTV.

A lire aussi : JO de Paris 2024 : pourquoi la flamme olympique ne s’éteint jamais (et qu’est-ce qu’on fait si ça arrive)

Le mouvement social a été initié par la CGT Aix-Marseille-Métropole, ils demandent une revalorisation de 15 % à 30 % du taux de pénibilité, mais aussi la refonte complète de l’offre de service publique de propreté urbaine. Selon les grévistes, "les conditions de travail, les tenues, les équipements et les locaux sont complètement indignes".

A lire aussi : JO de Paris 2024 : "Petit, je regardais toujours les cérémonies d’ouverture", Romain Ntamack portera la flamme olympique à Toulouse

Du côté de la mairie, ces demandes sont jugées "inadmissibles" car "en clair, tout cumulés, ils travailleraient une heure de moins pour 300 à 400 euros de plus par mois. Vous pensez bien que c’est impossible pour la Métropole" explique Jean-Yves Sayag.

Afin que l’arrivée de la flamme se fasse dans les meilleures conditions, la collectivité a fait appel à la préfecture pour que des agents soient réquisitionnés et que les poubelles soient ramassées.

Voir les commentaires
Sur le même sujet
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?

Les commentaires (17)
123lucide Il y a 12 jours Le 06/05/2024 à 20:26

Ils ont raison.

La SNCF ont eu gain de cause car ils menaçaient de faire greve durant les JO

bonvivant Il y a 12 jours Le 06/05/2024 à 07:22

La belle flamme va se retrouver dans la mouise et les finances aussi il faudra que des équipes de bons journalistes d'investigation fassent les comptes de ces JO ça va déborder de partout et pourquoi ? pour faire plaisir a quelques uns mais je ne suis pas sûr que les médailles Françaises seront au rendez vous

chouiax Il y a 13 jours Le 05/05/2024 à 21:44

Il y a quelques années,la saleté de la ville (grève des éboueurs) avait fait perdre à Marseille la coupe de l'America
rien de nouveau sous le soleil