Damazan. Le Bric-à-Brac Solidaire a fêté ses 10 ans

  • Jean-Louis Galtier, Amanda, Maxime et Ludo, la mascotte du Bric- à-Brac, lors de la permanence samedi à Damazan.
    Jean-Louis Galtier, Amanda, Maxime et Ludo, la mascotte du Bric- à-Brac, lors de la permanence samedi à Damazan.
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L’association Bric-à-Brac Solidaire (BBS) vient de fêter ses 10 ans. Créée à Montgaillard, ses statuts ont été déposés le 14 avril 2014. Cette association loi 1901, reconnue d’utilité publique car elle participe au comité départemental de tri des déchets en les recyclant, a pour objet l’aide aux plus démunis. Son histoire : En 2007, toujours à Montgaillard, l’association Loustalot voyait le jour. Une confrérie axée sur le bien vivre, qui organisait des repas pour les démunis, proposait des cours de yoga, d’informatique, un café associatif. Mais en 2013, de nouvelles normes imposent son arrêt. Les 25 bénévoles décident de continuer leur action bienfaitrice sous une autre forme. Vu l’engouement des gens pour le mobilier et les objets de seconde main, l’idée de la recyclerie fut adoptée, structure alors inexistante dans le Néracais. Le Bric-à-Brac Solidaire"était né !

Le petit oiseau a fait son nid

Outre le non-gaspillage et l’accessibilité des articles à tous grâce à leur revente à moindre coût, l’objectif premier était de créer du travail pour les personnes éloignées de l’emploi. En novembre 2016, un premier dépôt solidaire voit le jour à Lavardac. En janvier 2019, un deuxième est implanté à Damazan, dans l’ancienne caserne des sapeurs-pompiers. Et en mai 2021 une friperie ouvre à Lavardac pendant la crise liée au Covid-19. Jean-Louis Galdin, le président de BBS, est toujours très reconnaissant envers la municipalité Damazanaise pour son accueil dans la Bastide. "La Commune de Damazan nous a apporté une aide considérable avec la location de ce grand local à moindre coût, qui nous a permis de nous implanter sur le territoire du Confluent". Local que les membres de l’association ont su mettre en valeur et agencer avec goût. Des mises en scène sont agencées, reconstituant cuisines, chambres, salons, salles à manger, avec la mise en situation des meubles et ustensiles adéquats. "Nous voulons que les espaces de ventes soient beaux, par respect pour les donateurs. Nous aimons les objets anciens, ceux-ci ont une âme", confie le président.

Faire perdurer la structure

Actuellement, l’association ne compte plus que 14 bénévoles. Comme dans beaucoup d’autres, les membres fondateurs vieillissent et les générations qui arrivent ne reprennent pas ou trop peu le flambeau. Cependant, 6 emplois ont été créés, 4 en CDI et 2 en emplois aidés. Le travail est là. Les donateurs sont nombreux, les dons conséquents. Il faut trier les objets, les rafraîchir, les remettre en état pour certains, aller parfois les récupérer chez les particuliers. Le projet est maintenant de remplacer le départ des bénévoles petit à petit. "La structure doit continuer à survivre", déclare Jean-Louis Galdin, "Afin de la stabiliser pour perdurer et la rendre autonome, il faudrait arriver à 10 personnes salariées d’ici 3 ans". Les "Bric-à-Brac" de Damazan et de Lavardac sont ouverts tous les samedis de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h, la friperie à Lavardac les mercredis de 9 h à 12 h. Ces dépôts solidaires sont ouverts à tous. Concernant les dons, les collectes ont lieu dans les "Bric-à-Brac" les samedis impairs. Pour la récupération d’objets volumineux à domicile, contacter Simon, le Directeur, au 06 12 04 93 87.

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